Notre maison bioclimatique à ossature bois

Mise à jour le 2 avril 2014

   

Le chantier, en mars 2013

Le but de ce projet, achevé en mai 2013, à été d'auto construire (et faire construire pour certaines parties) une maison bioclimatique, pour un budget raisonnable (se situant dans la fourchette de prix des maisons classiques aux normes RT2005).

 Une maison bioclimatique, est une maison exploitant au maximum les ressources renouvelables de la nature afin de minimiser l'impact sur l'environnement, et le coût pour l'habitant en terme de chauffage, climatisation, électricité et eau. Bref, assurer un confort (sain) à pas cher, donc accessible à tous !
 

Le budget réel à été de 170 000 € pour environ 120 m² habitable, plus 14 000 € de solaire photovoltaïque.

La durée du chantier avant emménagement à été de 2,5 ans. Il reste quelques travaux qui s'échelonneront sur plusieurs années, comme dans toute maison neuve !

Photo de mars 2013.... Et le plan, pour vous y retrouver... (Copyright : Specific home

 

Février 2011...

Pour commencer, nous avons acheté ce chouette terrain vague jonchés de détritus et flanqué d'une baraque en piteux état.

   
Puis, les démarches pour le permis de construire effectués, voici que les fondation sortent de terre (comme par magie??, non! grâce au carnet de chèque !)

   
Puis voici un classique mur de parpaing qui s'élève. Mais il n'ira pas plus haut, le bois va prendre le relais, cette partie-ci de la maison sera taluté pour limiter les effets (le froid) du vent du nord et de l'ouest.

Mars 2011...

   
A la mi-mars, la dalle est prête à être coulée, j'en ai profité pour passer quelques canalisations électriques et d'eau...

   

En avril, arrive le temps des mur(es) !

 

Aout 2011...

 
Puis les charpentiers attaquent... la charpente, qui est plus complexe que prévue à réaliser au premier coup d'oeuil. Cela leur prendra au moins 3 semaines !

 

   
C'est maintenant le moment (la toiture nous protège des averses) de s'attaquer au gros (pour nous) du projet... La construction du mur en pisé (terre crue compressée), courant sur le périmètre d'un 3/4 de cercle de 8m de diamètre, 40 cm d'épaisseur, 2m50 de hauteur... Aura t'ont fini fin aout ? La fabrication du coffrage nous aura pris  10 jours à 4. Ce mur fait office de masse thermique (idéal pour les installations solaires) et est parcourus par un tuyau en PER, pour faire office de mur chauffant en hiver... Il isole très bien phoniquement et régule l'humidité de l'air. A une personne j'arrive à monter de 30cm par jour sur 4m de long et 40 cm d'épaisseur... Il faut bien tasser la terre et s'assurer qu'elle soit bien humide.


Le 12 juin, quelques étudiants de l'association Centrale Vert sont venus nous donner un coup de main, fort appréciable. Merci à eux !! :o)


Mi-août: Une promotion sur le parquet (baisse de 10€/m² !) nous incite à passer commande des 115m² chêne massif qui constituent les surfaces au sol des chambres et du salon. La commande arrivant dans deux semaines nous remettons à plus tard la fabrication des panneaux solaires thermiques et décidons d'isoler l'atelier (partie à notre charge) et de mettre une membrane d'étanchéité (norme BBC), puis des plaques de BA13 pour habiller le tout. Ah! Les joies de la laine de verre qui gratte sous une chaleur suffocante !

 
Christian et Penda, deux super potes, sont venus nous prêter main forte pour cette tâche, ils reviennent régulièrement nous aider, notamment pour la construction du mur en Pisé. Merci !! ...Sans oublier Romain et Aloïs !! :o)

Je profite de l'occasion pour monter de belle lambourdes (4M50 de long, section de 22cm sur 7) qui constitueront un petit grenier pour stocker du matériel, au dessus de l'atelier et de la cuisine. Ce plancher facilite la pose de l'isolant, mais complique un peu la pose de la membrane d'étanchéité à l'air car il faut scotcher trous et passages de poutres avec soin !

       
Avant - Après (...ou l'inverse !)

 
Muriel s'occupe d'aplanir la surface du mur en pisé qui a tendance à prendre du ventre et à fissurer si la terre était un peu trop humide. (Mais travailler avec une terre humide pour réaliser le mur facilite quand même bien le travail).


Muriel à la découpe de laine de verre...

Novembre 2011...

             
11 octobre 2011, l'automne est bien la. Après quelques semaines d'été indien, les températures sont passées de 25°C à 14°C et les nuages sont arrivés... Brrr, l'hiver est à nos portes... Mais cela tombe bien car depuis ce week end les plaquistes ont commencés à isoler la maison. 30 cm de laine de verre sous le toit, cela fait un sacré matelas ! La membrane d'étanchéité à l'air recouvre l'ensemble.


Et puis qui dit hiver et froid, dit chauffage et eau chaude ! Il est temps de penser aux panneaux solaires thermiques, en fait surtout pour terminer la toiture car il n'y a pas de tuiles à cet endroit...


Septembre 2011...


                     
On commence par faire un cadre en bois de 5,5m de long sur 2m de large à l'aide de montants de 7 cm d'épaisseur... Puis on fixe dessus des panneaux de Woodego (du composite) de 11 mm d'épaisseur... On vernis le tout... juste au cas où.

       
On réalise un lamage à la défonceuse sur le coté intérieur supérieur du cadre (2cm de large, 6mm de profondeur). Les plaques de verre viendront s'y encastrer. Les 5 plaques et demie d'aluminium de (2 m sur 1 m) sont ajustées pour pouvoir rentrer dans le cadre, avec 1 cm de dégagement de chaque coté. Elles sont poncées puis peintes en noir mat "spécial haute températures".

     
Ici Christian boulonne sur une des 5 plaques d'aluminium le serpentin de cuivre recuit, (de diamètre 12 mm) à l'aide de demi collier de plomberie. Cela nous à pris deux jours et demi, les vis étant trop longues pour la clef à douille, il à fallu toute les recouper au lapidaire!  Puis le cadre de bois est ensuite hissé sur le toit.


Notez les entretoises pour fixer les panneaux, préalablement jointés au silicone. Il faut laisser de l'espace pour poser la laine de roche (3 cm) qui servira d'isolant. Dans la foulée, les panneaux solaires ont été posés par l'installateur. Cette fois la toiture commence à être "étanche" ! On a du encore retirer des tuiles sur cette section de toiture, il ne reste plus qu'une rangée en haut et 2 sur un coté !


Pose de l'isolant et des panneaux d'aluminium. Le week end dernier j'ai posé avec Christian une membrane en caoutchouc synthétique qui assure la jointure entre les tuiles et les bords du panneau solaire. Elle apparaît en noir en haut de la photo. Les serpentins sont quant à eux recouverts de scotch aluminium pour augmenter l'échange thermique entre le cuivre et les plaques d'aluminium (de combien ? Je n'en sais rien!). Les jours se raccourcissent cela complique la tâche, nous n'avons pas eu le temps de poser les plaques de verre... 


...Monter 30 Kg de vitres en pleine nuit, c'est un peu risqué ! Philippe et Christian juste après la pose de la dernière plaque... Reste à appliquer la deuxième couche de peinture noire...

   
La semaine suivante, j'applique une seconde couche de peinture, notamment sur le scotch aluminium recouvrant les serpentins de cuivre. Le résultat est plus esthétique vu du sol et surtout plus efficace pour capter le soleil ! Là, je me rends compte que le cadre en bois à travaillé et que les plaques de verre ne peuvent plus venir s'encastrer dedans ! Il manque 1 Cm sur chaque coté, pourtant j'avais prévu un jeu pour la dilatation ! Il ne me reste plus qu'a passer la défonceuse sur le cadre pour augmenter le détourage !


La première plaque de verre est posée de travers sur le toit. Et bang ! Elle s'est fêlée ! Cela commence bien ! Nous l'avions certes posée sur le toit, bien à l'horizontale, mais elle n'était pas soutenue sur les bords, et, se retrouvant en porte-a-faux, elle à cédée sous sa propre masse ! Heureusement s agissant de verre feuilleté, seule la vitre inférieure à cédée, ce qui ne compromet pas l'étanchéité. Pour les autres plaques de 2 M², de 30 kg chacune, nous avons enchâssé les plaques directement sur le cadre en bois, puis fait glisser celles-ci jusqu'à leur emplacement final.


Il ne reste plus qu'à coller la membrane caoutchouc pour recouvrir le cadre en bois, mais déjà les premières pluies "étrennant" le panneau n'ont pas montrés de signes d'infiltration. Bonne nouvelle !

   
Peu de temps après, Muriel et mes parents s'attaquent à l'évacuation du trop plein des eaux de la cuve à eau. Encore une tranchée à creuser !  Des canalisations percées par erreur...

             
Le we de la Toussaint 2011, mes parents, venus pour 15 jours nous aider, peignent les fenêtres en bois...


...Et s'occupent de l'intendance !

 
Les plaquistes, quant à eux, continuent l'isolation, et la pose de la membrane d'étanchéité à l'air. 

     



Décembre 2011...


Décembre 2011: Vient le temps de Noël et de ses guirlandes, ici de toutes les couleurs, fidèle à la tradition que nous sommes !


   
Le tableau électrique commence à être bien fournis, et sur la photo de gauche, vous pouvez voir notre première cloison, celle qui sépare la cuisine de l'atelier.

Je me suis bien sur empressé de la farcir de prises de courants ! Il y a des fils partout, mais c'est (un peu) moins impressionnant en vrais que sur les photos !

   
Un technicien de chez Solargie à installé dans l'atelier l'onduleur relié aux panneaux solaires et les disjoncteurs associés, puissance max 3000 W.

   
Il faut que l'on avance aussi le mur ! Les gaines vertes servent au passage de l'audio dans les pièces. Les petites grises véhicule le bus domotique en RS422. Le reste (sauf le noir) c'est pour l'électricité. Et le noir me direz vous ? Et bien c'est pour l'éclairage en 12V, déjà partiellement fonctionnel, car il faut bien pouvoir s'éclairer avec les journées courtes qu'offre ce mois de décembre.


Voila ça y est , on a dégagé un mur pour pouvoir ranger les outils ! C'est (un peu) moins le bazar qu'avant !



Janvier 2012...

11 Janvier 2012. La fin du monde s'étant passée sans incidents particulier ;o)  (le calendrier Mayas à été mal interprété: La fin du mondecycle calendaire est arrivé début septembre 2011!), on arrive sur la dernière ligne droite (ou plutôt "hauteur") concernant le mur en pisé, y en a encore pour quelque week ends de bouleau mais on vois en bout ! 

L'électricité est bien avancé, on a de l'éclairage dans l'atelier et la cuisine, la batterie est chargé via un panneau solaire de 100W acheté neuf, à moitié prix sur internet. (Merci Ebay!) indépendant bien entendu de ceux prévus pour l'injection sur le réseau ERDF.

Dès que l'électricité est fini,les cloisons intérieures posées, on attaque la plomberie, le chauffage et puis le parquet !


                     
Christian et Penda sont venus mercredi 11 janvier nous donner un gros coup de main pour monter le mur. La photo de gauche montrant les deux protagonistes en pleine action montre également en arrière plan, la colonne de droite qui reprendra l'effort de l'arche de 2 mètres, dont on aperçoit le coffrage en bois, qui séparera la cuisine de la salle. J'y ai planté (dans la terre) des rails métalliques pour pouvoir renforcer le tout et adjoint de la chaux au mélange terre-eau.

                              
Arrivé à 2m de haut, le coffrage est monté maintenant en autoportant sur le mur, assemblé avec des tiges filetées, et comme le mur fait 40cm épaisseur, c'est plutôt facile. Monter les seaux de glaise le sera moins, mais le treuil, monté sur l'échafaudage pouvant se déplacer à loisir devrait nous aider !


Le coffrage autoportant qui repose directement sur le mur avec deux tiges filetées de diamètre 10, mesure 1 m 80 de large sera déplacé tout le long du mur. De la chaux est ajouté en proportion 1/5 à 1/3 pour rigidifier le tout et accélérer le séchage de la terre (A vue de nez, je dirais d'un facteur 10 !).

     
Quelques panoramiques réalisé par Damien, avec moi dessus un peu déformé..., suite à un déboitement de la tête et de la jambe gauche ! ;o)

         
Mercredi 18 janvier 2012, ça y est, nous aussi on s'est amusés à habiller la porte pour aspirer toute l'air de la maison ! Rassurez vous, ce n'est au maximum qu'une baisse de 100 à 200 hPa, pas de quoi tomber dans les pommes... Donc on aspire de l'air, et donc forcément, de l'air "parasite" vient s'infiltrer par toutes les fuites de la maison. 


La "Blow out door", eine Deutsche technologie !

...Et là, c'est l'échec ! Nous avons1,49 m3/(h.m²) sous 4 Pascals de dépression au lieu des 0,6 max demandés (et 0,2 si l'on veut prétendre à la RT2020 maison passive / positive). Néanmoins, grâce à la machine à fumée nous avons trouvés les coupables:

On a découvert que le joint ne fait pas le tour complet des fenêtres, il y a la patte métallique de la charnière de la fixation de l'oscillo-battant qui passe devant ! D’où la fuite aux fenêtres. Il y a aussi tout le tour de la maison : dalle <=> murs en bois à mastiquer, et quelques oublis de trous (futurs passage d'eau, des gaines électriques entrant dans un mur, etc.)

La membrane d'étanchéité à été mal collée à certains endroits, cela se traduit par des points de condensation. Les seuils de certaines portes fuient également (joint dalle porte à renforcer).
Il manque également du scotch d'étanchéité sur tout un pan de mur !


Cela coute 200 euros si l'on veux refaire un test intermédiaire, et l'on envisage sérieusement d'en refaire un d'ici juillet...


Oh, une fuite !

       
Non, mais regardez moi ça, ça fuit de partout cette maison!!  Ah là la!  (En fait ça ne se vois pas vraiment sur les photos, mais je ne pouvais pas sortir avant la fin du test) !

   
Et Hop! Une VMC en table de camping !

 

Pour finir cette journée, quelques photos extérieure de la maison réalisées par Damien...


         
Mercredi 25 Janvier, les plaquistes ont attaqués les plafonds cloisons intérieures, évidemment cela transforme radicalement la maison, réduisant les pièces (un peu trop parfois !!)

 

C'est la différence entre plans idylliques et dure réalité, mais bon on s'adapte sans trop de difficultés. J'ai installé les lumières (LEDs de 10 W, connectées sur le réseau 12 volts) dans quasiment chaque pièces pour pouvoir y voir clair et que les plaquistes puissent commencer à travailler dès 7H30 (actuellement le matin, il fait encore nuit jusqu'à 8h30).

En fin d'après-midi, ERDF est passé mettre en route l'onduleur, nous injections depuis quelques heures nos premier kWh sur le réseau !

Mars 2012...
Vendredi 23 mars 2012, cela fait quelques semaine que je n'ai pas fait de mise à jour du site. Beaucoup d'événements se sont déroulés et nous étions plutôt débordés... En plus en allant donner une conférence pour Tara au Havre, j'ai glissé sur une plaque de j'ai glissé sur une plaque de verglas subrepticement tapie dans l'ombre d'un trottoir en pente, et comme en Antarctique, en tombant, j'ai tendu le bras dans un réflexe idiot, et bam!, déboîtement de l’articulation du coude gauche.

Me rappelant du geste du médecin en Antarctique pour la remettre en place, hop j'ai réussi à tout remettre en place, mais évidement cela complique mes journées et m'interdit de bosser sur la maison alors que c'est maintenant qu'il-y a le plus de bouleau  :(  Et puis le train ayant une heure de retard, j'ai assisté à 2h de conférence, parlé 20 minutes avec un collègue et ... repris le train à 16h30 ! pour arriver à 22h07.... pfft ! Bon, bref !! Revenons à nos salades  moutons.

Entre temps je me suis remis (assez vite d'ailleurs) de tout ceci et nous avons continués le mur, les plaquistes ont posés les cloisons (quel changement de volume et d'agencement ! Cela change tout de la maison qui prends un peu une forme finale) !!

                                       
Le mur en pisé avance également, il nous restent plus qu'a finaliser le coffrage de la grande arche qui permet d'accéder à la cuisine.

              
Nous avons pas mal avancés l'électricité maintenant que les cloisons en BA13 sont posées. Bien entendu les câbles ne sortent jamais ou il faut, et il faut passer ou repasser d'autre gaines par-ci par là ! D'autant plus qu'avec la domotique, la diffusion audio dans chaque pièces, il y a du travail ! Reste encore à sceller les prises de courant dans le mur en terre crue.

   
Le 29 février il avait neigé sur Nantes, voici la maison recouverte du classique manteau blanc dont tout le monde parle...  ;o) Quelque temps après, un voisin nous a aidé à taluter de la terre que nous avons récupéré en interceptant un camion faisant des aller-retours jusqu'à la déchetterie pour débarrasser la terre d'un chantier voisin ! C'était dommage de faire autant de kilomètre, et hop maintenant il n'a qu'à faire 300 m pour déposer son chargement, ce qui l'a bien arrangé et nous aussi !

        
Petite fantaisie de notre part: Fabrication d'un plafond étoilé pour pas cher: Il suffit de fabriquer une guirlande de LEDs banches, et de les fixer sur quelques panneaux de BA13, en perçant les plaques avec un foret de 5mm. il y a trois circuit de guirlandes par plaques.

   
Une fois les plaques fixées au plafond, on raboute chacun des 3 circuits de chaque plaques pour illuminer plus de la moitié de la surface de la salle. Environ 200 Leds ont été nécessaires!

     
Vue du soutènement de la grande arche avant la pose sur les flancs du dernier coffrage pour la construire. Un peu comme une cathédrale quoi !


Les 1er WC ont également été posés, la chasse d'eau reste le seau...



Début du mois d'avril 2012, la grande arche (non pas celle de la défense) est enfin réalisée ! Ceci clôture le petit travail que nous a demandé la réalisation de ce mur en pisé.
Environ 20 mètre cubes de terre et quelques sacs de chaux hydraulique pour les parties hautes et les arches, quelques cailloux plus ou moins glissés involontairement dans le mortier de terre... La grande arche a une portée de plus de 2 m, on va attendre un peu que la terre sèche avant de la décoffrer, hein ! Ce sera plus prudent ! La chaux a un pouvoir asséchant assez incroyable, on peux décoffrer en moyenne dix fois plus vite (pour 50 cm de hauteur de mur, comptez 1/2 journée) !


                       
Mais ce n'est pas terminé, loin de là ! Nos parents nous on filés un coup de main pour la phase de rectification, car monter un mur droit circulaire, cela ne se fait pas comme ça. Pour enlever de la matière là ou le mur présente un embonpoint, on utilise la perceuse avec une brosse métallique. Pour en ajouter, un mortier terre tamisée, sable et chaux hydraulique donne de très bons résultats, et permet au passage de sceller les boîtiers électriques dans les murs.


Avril 2012...
     
Voici quelques photos de la petite arche, une partie du mur est laissé vide pour la fixation de la future mezzanine.

     
Cette vue montre l'allure générale du mur, on vois les parties claires qui ont été rectifiées. Il ne restera plus qu'à appliquer un enduis de surface toujours de la même composition, mais avec de la chaux aérienne, en variant la teinte du sable pour réaliser des fresques...

       
Muriel à également avancé la fermeture des montant des fenêtres, commencé par Pierre et Anne Sophie, il y a un mois lors de leur visite.
   

             
 


 


A la mi avril nous avons attaqué la fermeture du haut du mur (vive l'intimité!!) En cintrant des plaques de BA 10 (du placoplâtre de 10 mm d'épaisseur).
Je l'ai fixé sur des rails de plaquistes en acier, le tout boulonné directement (et solidement) au tire fond dans le mur en pisé. Je vous garantie que c'est super solide, j'ai voilé  plusieurs rails en serrant les tire fonds un peu trop fort !




Et voila, en 1 journée, nous avons fermé 1/4 du mur, coté salle. (1/2 journée pour fixer les ossatures métalliques) et l'autre pour découper et poser le BA10. L'élec a également bien avancée, vous avez pu voir sur certaines photos les prises et interrupteurs, enfin posés !


Juillet 2012...
 ,  
Début juillet 2012: La plomberie avance bien, et comme en élec il y a des tuyaux partout, difficile de s'y retrouver ! Nous avons bricolé un chauffage par le sol dans la salle de bain et j'ai commencé à relier les circuits de chauffage des 3 sections du mur en pisé, sur un collecteur. La mise en pression n'a révélé aucune fuite et je dois dire franchement que les raccords à glissement pour tuyaux PER sont vraiment fiables.



La Grande Arche est décoffrée, et semble tenir (...heureusement!). Le poêle à pellets est actuellement protégé sous un carton, et nous avons coulés, sur des carreaux de Syporex - sol solide et isolé thermique ment - une mini chape pour recevoir le carrelage de la cuisine.
 
Tandis que Muriel s'occupait des faïences dans la salle de bain de la chambre d'amis, son père venu passer 10 jours, nous a posé le carrelage dans la cuisine et la salle de bain.

   

   


La salle de bain de la chambre d'amis, est constitué d'une douche classique...


   
Tandis que l'autre salle de bain dispose d'une douche à l'italienne, conçue pour faire office de Hammam... Le produit bleu lagon est une couche d'imperméabilisation...



Et comme toujours, des tonnes de découpes sont à  prévoir !

           

    
Le we dernier, et pour toute la semaine la mère de Muriel est venue nous prêter main forte. Entre temps les charpentiers ont assemblés la mezzanine dans la salle, et nos craintes se sont dissipées: Elle n'écrase pas l'espace (car étant assez haute) et les rondins (ronds!) ne font pas étrange mais aèrent bien la structure !
 
 

Voici une vue depuis l'arche de la cuisine. Il reste maintenant à faire le sol et finir les placos du mur circulaire pour que ça ressemble à quelque chose...
Ayant effectué une soudure au chalumeau sur un tuyau passant sur du mur en terre (brasage fort au cuivre phosphore) je peux vous dire que ce dernier tient parfaitement bien la température et accumule également parfaitement bien la chaleur ! Le mur était encore tiède une demi-heure après ma soudure !!

Aout 2012...
 
Comme à l'accoutumée  les charpentiers ont fait du bon travail, notez l'emboitement du poteau vertical dans les pannes horizontales.



De mon coté cela à été un we plomberie, j'ai déplacé le filtre à eau de pluie qui nous faisait perdre de la place, et installé un filtre anti tartre et imputées pour l'eau de la ville. Il me manque encore quelques raccords à sertir pour PER pour boucler le tout. Le fait d'avoir des distributeurs avec vannes individuelles est vraiment confortable pour isoler / réparer / tester les circuits indépendamments. En blanc apparaissent deux électrovannes pour l'arrosage automatique intérieur et extérieur (circuit eau de pluie). Il y en aura 4 au total commandées par la domotique. Les 2 WC sont maintenant raccordés sur le circuit eau de pluie, fini le gaspillage des chasses d'eau !


Septembre 2012...
Jeudi 6 septembre 2012: Comme vous pouvez vous en douter, les choses ont pas mal avancés durant ces courtes vacances de fin aout... Beaucoup de choses se sont passées, plus ou moins amusantes, mais voyez plutôt:


Pour  commencer, nous avons eu la visite de Sébastien (un très bon pote, qui étais mécanicien de précision en Antarctique) qui nous à gentiment proposé son aide pour couler une chape dans le cellier, afin de recouvrir l'immense fatras de tuyaux jonchant le sol. 

      
Muriel s'occupait du mortier. Et après quelques brouettes...          ...voila qui est bien mieux ! Plus qu'une couche de carrelage et hop...


Le père de Muriel est venu carreler le sol, j'en ai profité pour passer des fils dénudés sous les carreaux du carrelage pour réaliser un détecteur de fuites d'eau, car dans le cellier il y aura le lave linge, toutes les arrivées d'eau et surtout le ballon d'eau chaude de 500 litres. Il a passé beaucoup de temps sur le carrelage et la faïence, taches assez complexes ici !


Ensuite mon beau père à commencé à niveler le sol avec des lambourdes, destinées à supporter le plancher, lui même supportant le parquet. Il à fallut réaliser cela car, la dalle n'était pas assez isolée, et elle n'est pas droite. Enfin cela me permet de passer certaines gaines dans le plancher et non au plafond (qui est rampant!).


Pour repartir sur le volets des énergies renouvelables il nous est arrivés un soucis avec le panneau solaire thermique. Non pas qu'il se soit pris une micro-météorite comme le suggèrerait la photo, mais un des serpentins à éclaté durant l'hiver dernier qui était particulièrement froid. Normalement de part le principe d'auto vidange, il ne devais plus rester d'eau dans le panneau solaire, mais le cintrage à la main des serpentins à fait que nous avons quelques fausses pentes. L'eau n'a pas plus s'écouler totalement... et bang ! Tuyau fendu en longueur sur un centimètre. On s'en est vite rendus compte lorsque nous avons relié à l'arrivée d'eau froide le panneau solaire : Il pleuvait le long de la lisse haute. Pas de dégâts (des eaux) néanmoins car le cas était prévus: En cas de casse, l'eau s'écoule au fond de la caisse du panneau solaire et tombe sur la membrane de toiture qui sert de protection si une tuile est cassée. L'eau s'écoule ensuite sur le bord du toit.
Une seule fuite, c'est déjà cela. Mais maintenant que faire ? Soulever la plaque de verre feuilleté de 30 Kg de 2m sur 1, au risque de la casser... Ou,comme me l'a suggéré mon frère, (qui n'est pas chirurgien) pratiquer un trou au dessus du problème pour  tenter une intervention à cœur ouvert... C'est cette solution qui à été retenue, et, après 40 minutes d'efforts à la Dremel équipé d'une fraise cylindrique diamanté, je suis venu à bout avec mon père des 8 mm de verre. La vitre au passage s'est fendue en plusieurs points, mais étant en verre feuilleté, cela n'est pas très inquiétant. Quelques coups de marteau pour refermer la plaie et 3 minutes de chalumeau, la fuite était colmatée. En milieu de journée, la plaque d'aluminium noir du capteur troublais l'air sous sa chaleur, et en nettoyant le capteur souillé par des copeaux de verre, l'eau tombant dessus s'évaporait instantanément ! Très très chaud...


En fin d'après midi, mon père à pris la première douche 100 % chauffée au soleil. En fait le panneau fonctionne tellement bien que l'on peux tirer de l'eau chaude à volonté une bonne partie de la journée. Les dernières douches pouvant être prises en cette fin d'aout, à 19h30...20h. Les mesures montrent que l'eau dépasse allègrement les 70 °C... Il faut d'ailleurs (pour cette installation provisoire fonctionnant sans ballon ni pompes) en fin de douche, purger partiellement les  panneaux, sinon l'eau se dilate et la pression monte... (on passe de 4,5bars (pression du réseau d'eau ici) à 6 bars en moins de 5 minutes ! Imaginez ce qui se passe si vous laissez grimper la pression, sans soupape de sécurité.

Actuellement le panneau chauffe l'eau froide du réseau en instantané, n'ayant pas reçu le ballon d'eau chaude. Le soir vers 19h30, au bout de 10 minutes, la température de la douche baisse progressivement, mais en attendant un peu, l'eau contenue dans le panneau est à nouveau suffisamment chaude pour tirer 20 litres d'eau chaude...

Le samedi 8 septembre 2012, à 17 h, par une belle journée ensoleillée, j'effectue une mesure des performances du panneau: (10m²), qui me donne plus de 5 000 watts thermiques en production continue d'eau chaude. Dans la pratique cela donne une eau provenant du réseau d'eau froide à 24 °C et ressortant du panneau solaire chauffée à 34°C, à un débit de 8,25 litres par minutes.


Tard le soir, lorsque le panneau avait refroidis on a put peindre sans risque (d'incendie !)  l'endroit abimé et recouvrir le trou d'une plaque de verre siliconée trouvée au fond du terrain.

 
...Tout cela est sans compter sur des Frelons asiatiques qui avait fait leur nid sous les tuiles, et qui entrait par un trou invisible sous la lisse, exactement la ou j'avais mis l'échelle pour monter sur le toit.
Au bout de quelques allez-retours, ces indélicats voisins en ont eut marre, je me suis fait piquer 5 fois ! Et bien ça fait mal ! Et encore je ne suis pas allergique, mais regardez ma jambe gauche...



Nous voici maintenant à fermer définitivement la partie haute du mur en pisé, à l'aide de plaques de BA10 cintrées. 


Nous avons attendus que les charpentiers terminent la mezzanine pour nous offrir un échafaudage de luxe ! C'est plus facile à poser ainsi !!

 
Les dernières ouvertures sont en passes d'être comblées...

   
Mais avant de tout fermer, il nous faut isoler le haut du mur (surtout) phoniquement, car sinon le bénéfice lié au mur en pisé de 40 cm d'épaisseur sera vain ! Pour cela, on utilise des restes de laine de verre posés sur un lit d'ouate de cellulose préalablement floconné avec un mélangeur à peinture dans une poubelle ! Ça marche très bien, et ce produit écologique est vraiment bien plus agréable à poser que de la laine de verre ou de roche !



Nous avons ensuite déblayés le terrain, jonchés de détritus aussi divers que dangereux (ferrailles, verre, etc.)

 
Puis un beau jour une monstrueuse pelle mécanique à détruit toute cette foret (non vierge) de cochonneries...

 
Ah, ça fait vraiment du bien d'avoir un vrais terrain dégagé !



Encore quelques camions de terre végétale et on pourra planter des arbres utiles (fruitiers!!)

 
En même temps la 2ème douche (toujours 100 % solaire) est devenue opérationnelle... Et nous avons attaqués le plancher (isolé sur 4 cm), qui recevra plus tard le parquet...
 

 
 
Pour couper proprement à la bonne épaisseur le polystyrène expansé...                 afin d'obtenir ceci...

   
Il suffit de fabriquer un fil chaud avec :  - 1 tire fil métallique de 1mm d'épaisseur récupéré dans une gaine électrique, 1 transformateur 12V 300W récupéré dans un vieil onduleur, de deux serre joints pour faire les poteaux d'un filet de  ping pong, de tendre le fil entre ces poteaux, via un ressort pour rattraper l'élongation du câble... et de jouer au ping pong avec la planche de polystyrène à découper !

 
Résultat nickel !


Quelques joints de carrelage pour la cuisine...

   
Et en attendant de l'investir, ...on profite du soleil !
 



Ah les joies du montage des évacuations en kit !

Décembre 2012...

Voila tout est dit... Mais rassurez-vous ces cascades ont été réalisés par des non professionnels !

Petite vue panoramique du chantier en janvier 2013

Avec les pluies de cet hiver sont revenus les soucis de la toiture au niveau de l'atelier: Les couvreurs pensent avoir localisés une des entrées d'eau : 

Lors de forts vents du sud, l'eau tombant presque à l'horizontale (!!) est rabattue sur les tuiles et s'infiltre sous les tuiles faitière, passe sous le panneau solaire thermique, et donc coule sur la membrane d'étanchéité, pour atterrir sous la lisse haute, qui est piquée par l'humidité. Elle finit même par couler le long du mur en bois (tache sombre sous le pare pluie).

   

Voici maintenant pour continuer la magie des fêtes,  l'illumination du ciel étoilé, vu de jour et vue tel qu'il devrait apparaitre la nuit. Et pour répondre à la question que tout le monde se pose, non, nous n'avons pas recréé de constellations existantes, c'est à vous d'en trouver !

Janvier 2013...

    

Petite vue de la cuisine, vous remarquerez que le sol est posé (il restera à poser le parquet lorsque le surfaçage du mur en pisé sera terminé.  La photo de droite montre un des éclairages LEDs blanc chaud posé dans le couloir, (il y en a dans l'atelier et pour les éclairages extérieurs montés sur détecteur infrarouges). Il s'agit ici d'un ruban de 4m, consommant seulement 20 W. Le rendu réel est bien plus lumineux... Presque trop ! Sur Ebay, ils coutent autour de 15 € les 5 mètres et sont autocollant, étanche à l'eau ou non, et alimentés en 12V.

   

La mezzanine avance également avec les meubles encastres dans la cloison faisant office de bibliothèque. J'en ai profité pour sur-isoler certaines parties avec nos excédents de laine de verre.

      

Voici le meuble de la salle de bain, reposant sur une vieille commode achetée 50 € au brocanteur, équipé de rails coulissants et habillé avec du hêtre massif que nous avons céruse. 

J'ai également posé la porte à galandage (imaginez une porte droite sur un mur courbe !), mais le perçage du carrelage pour installer le guide porte n'a pas été une mince affaire.

  

Derrière cette porte trône le second trône, il re restera plus qu'à habiller la porte pour avoir un vrai galandage !

 
La seconde salle de bain n'est pas en reste avec ce petit meuble réalisé avec les tiroir en bois vendus pas cher dans tout magasins de bricolage...  Et voici en exclusivité le 1er résultat de surfaçage du mur en pisé (apparaissant d'ailleurs sur les deux photos ci-contre).

Et un poêle qui chauffe, c'est pas mal non plus (bon ok ici il est éteint !)

Voici donc le dit même  poêle flamboyant de tout feux !

Février 2013...

En attendant que le ballon d'eau chaude avance, (en même temps avec ses 500 Kg d'eau, je ne vois pas comment il pourrait)...

                   

...J'ai mis un grand coup d'accélérateur pour terminer l'électricité. 

Ici en photo à gauche, le tableau 230V avec ses nombreux câbles de terre reliant les câbles blindés anti rayonnement (sur les phase). A droite, celui en 12V, gérant tout l'éclairage de la maison par LED, les prises 12V et la VMC. 

En rétro éclairage bleu, apparaissent respectivement la tension et le courant débité par les batteries.

Ce lundi 13 février 2013, j'ai envoyé la demande d'attestation de l'installation au CONSUEL !

...Combien de constructeurs n'ont pas tremblés lors du passage du CONSUEL veillant au respect de la norme NFC 15-100 ! Et bien... on verra bien !

   

Il a fallu également que je termine de câbler et de monter les 10 cartes domotiques afin de montrer le bon fonctionnement des interrupteurs (éclairage) lors de la visite du CONSUEL. Cela m'a pris quelques week ends... Ouf !

Mars 2013...

Mars 2013, gros changement extérieurs avec la pose par un ami charpentier du bardage du bas. Nous venons tout juste de terminer la pose des tasseaux pour la partie supérieure de la maison...

Il s'agit d'un bardage en épicéa peint dans la masse, garanti au moins 10 ans sans réel entretient...

...Moins cher en tout cas que du Mélèze ou du Douglas brut, qui grise de manière non uniforme avec le temps...

Tout de suite, ça change l'allure de la maison  :)  ... Il faudra que je travaille quelque peu l'esthétisme et l'étanchéité autours du panneau solaire thermique.

     

Mis à part les cornières bois à poser, il faudra mettre des bavettes aux fenêtres et arranger quelques gouttières...

             

     

Tandis qu'à l'intérieur, on pends les plafonds, et je monte le dressing fait sur mesure avec du sapin brut de chez brico machin. (Pas cher et sans Composés Organiques Volatils comme dans le mélaminé !!)

Le bardage exposé aux soleil d'avril

 

Au même endroit, un petit peu plus tard, (début juin 2013 !), nous avons enfin emménagé après deux ans et demi de construction, et toute la période chaotique de transition que tout déménageur connait: 

Le déménagement l'emménagement le tri des trucs inutiles, le nettoyage de l'appartement... D'où mon silence radio durant ces quelques semaines...

Et il nous reste tant de choses à faire: Poser le parquet, enduire le mur en Terre de chaux, faire le jardin, (Muriel s'y est déjà mis).

   

Et puis, rien de tel que de se monter un petit escalier pour rejoindre la mezzanine ! Le gain de place est éloquent, tant au sol que sur la mezzanine que j'ai refermée au dessus de la trémie d'origine de 1,5 m² (soit 15 % de gain de surface au sol quand même !). 

On s'y est repris à plusieurs fois pour le dimensionner car il fallait à la fois espacer les marches en hauteur pour pouvoir monter assez vite et ne pas atterrir à l'étage face au mur, et à la fois pas trop vite pour ne pas se prendre la poutre de soutien de la mezzanine dans le visage ! (Celle qui apparait verticalement au centre sur la photo de droite).

Avril 2013...

   

Après l'escalier, passons version "petit débrouillards" avec la fabrication d'un vase d'expansion drain back (ouvert) pour le stockage de l'eau chaude solaire, assurant sa dilatation. Il apparait sur le schéma ci-dessous du système de chauffage sous le nom "ballon drain back 45 L".

Voici donc le schéma du chauffage que j'ai imaginé et mis en œuvre (sans être chauffagiste ni plombier !). Il n'est peut être pas optimal mais à l'avantage de ne pas être une usine à gaz !
Le cœur du système est un ballon de 500 L renfermant un ballon de 230 L (au "bain marie"), baigné par le fluide calo porteur solaire.
De la, vous avez des entrées / sorties pour chauffer le mur en pisé et le plancher chauffant de la salle de bain
(via la pompe C) (les calories envoyées sont dosées via une vanne 3 voies motorisée).
Un circuit part
(via la pompe B) vers le poêle pour chauffer le ballon en cas de grisaille persistante.
Le dernier circuit part dans le panneau solaire (via la pompe A), le retour se fait dans le ballon drain back qui stocke l'excédent d'eau lors de la dilatation de cette dernière (3% max) et lorsque le panneau solaire se vide dedans (arrêt de la pompe A).
Les purgeurs automatiques chassent l'air à la mise en route du système. Un sac d'air souple (sac à gravats) emprisonne l'air du ballon drain back pour éviter son enrichissement en oxygène et les odeurs de glycol lorsque l'eau monte en température... Tel qu'il est, le système marche plutôt bien, il faut encore que je soigne l'isolation de certains organes (notamment le ballon drain back) car les pertes en température sont importantes.

           

Voici le réservoir drain back: Il se constitue d'un banal bac de rangement en polypropylène (PVC interdit pour des raisons de tenue en température (On peut dépasser les 90°C)), d'une jauge de niveau réalisée avec un flexible et des presses étoupes. L'arrivée de l'eau chaude solaire dans le réservoir se fait en haut à gauche de la photo (la photo de droite) via un tuyau en cuivre de diamètre 22. Le départ de l'eau chaude solaire vers le ballon s'effectue en bas à droite (par le tuyau isolé gris).

      

Vue sur le coté du ballon du circuit du mur et plancher chauffant. La vanne du haut, non reliée est en attente du circuit "poêle" pour l'appoint. En mai, 8 heures de soleil chargent le ballon à 50°C.

 

Après avoir commencé à habiller la chambre (peintures et rangements)... (d'autres photos bientôt, lorsque nous aurons rangés un peu !)

Mai 2013...

 

On a installés des volets roulants sur les baies vitrées de la salle, ils mesurent 3 m de hauteur pour 2, 6 m de large chacun ! Cela ne choque pas dans le paysage grâce à l'imposante casquette juste au dessus ! Pour les monter à deux, (30 kg) nous nous sommes servis des chevrons de la casquette pour suspendre à l'aide d'une corde, à la verticale, un coté du caisson de volet roulant. Puis à l'aide d'une échelle il était relativement facile de prendre l'autre extrémité du caisson et de la visser sans son logement final !

Il faut bien sur vérifier au niveau à bulle la bonne parallélité des glissières de guidage du volet pour éviter les arc-boutement lors des manœuvres de celui-ci. (Comme le tiroir de la commode qui se met légèrement en biais et se "coince").

. . .

Septembre 2013, et voila un été de plus passé à bricoler, où le maillet à plus servis à tasser des pavés auto bloquants ou renquiller des lattes de parquet qu'à planter des piquets de tente :o(

         

Hop ! Du mélange de gravier , un film géotextile, du sable et des pavés pour faire une belle place de parking !

 

Un petit muret pour compenser le dénivelé avec le voisin ( 40 cm, ce qui ne se vois absolument pas sur la photo). Je vous donne un petit truc pour faire du béton lorsque l'on à pas de bétonnière: Une poubelle 100L + un mélangeur à peinture 1200 W (50 €). Ça marche du tonnerre ! A oui, il sert aussi à floquer l'ouate de cellulose, à mélanger la peinture et les diverses colles et enduits !

Juillet 2013...

Le mur en pisé est enfin achevé ! Un glaçage chaux aérienne + terre tamisée, eau et sable coloré achève l'œuvre. De la colle à tapisserie est ensuite badigeonné sur l'ensemble pour fixer cette finition et éviter la poussière. L'avantage de la colle à tapisserie c'est qu'elle permet le passage de l'humidité, permettant au mur de réguler l'hygrométrie de la maison !

L'escalier en colimaçon est terminé depuis un moment et bientôt le vélo élec rejoindra sa place sous le auvent qu'il reste à construire !

Mais revenons au mur: Une fois décoffré et lissé (pour qu'il soit à peu près vertical et courbe), nous avons ajoutés une couche de 1 cm de mélange de terre tamisée + eau avec de la chaux aérienne. On avait prévu le coup: Les prises de courant dépassait du mur de 1 cm...

...Sur cette photo vous voyez la pose de cette couche de 1 cm... C'est déjà mieux...

    

... Et là, HORREUR ! Après quelque heures, ça se fissure  ! C'est normal puisque l'eau en s'évaporant, laisse place au vide !! => On lisse en mouillant le mur et en le brossant avec une main gantée => Cela referme les fissures ! Il faudra recommencer plusieurs fois l'opération (3..4 fois).

Un petit peu plus tard, un petit peu plus loin... Avec le glaçage en cours de pose... en brossant le mur avec une main (gantée!).

         
Différents aspects sont possibles selon le ganté de l'artiste...

Vue de la mezzanine / bibliothèque...

   

Les portes prennent des couleurs...   Pas de jaloux, les murs également !

     

Bon, il y a encore du taff !

Aout 2013...


Voici la salle à la mi aout... mais pour en arriver la...

     
...On a d'abord fais un peu d'air avec des bouches de VMC hygroréglable, dont certaines (la rectangulaire) pour l'arrivée d'air frais depuis le puits canadien.


Photo de notre chambre à coucher

 
La chambre d"amis avec le coin TV, donc un bazar de câbles...

 
La pose du parquet flottant est facile, avec une bonne scie à onglets électrique pour le mur circulaire!


 
La salle, avec tapis, poêle et chat inclus (oui il faut un chat car il adorent les poêles).


La mezzanine, avec la bibliothèque encastrée dans le mur.


Et vue depuis la mezzanine, du parquet fraichement posé.

   
Comment transformer un trou/poubelle moche en un joli pot coloré !


A l'avant, le mur à été abattu par la ville (elle en était propriétaire), nous allons donc pouvoir réaliser la descente pour la voiture. 

Septembre 2013...

Ah ! Les re-joies du déménagement, ou comment se faire les châteaux de la Loire en 12m cubes !

 

Et donc les meubles fait par beau papa (du lourd!!!) sont arrivés !

La table pèse largement plus de 100 Kg ! On s'est bien marrés !

Et arrivée d'un canapé de chez "Confo."

Novembre 2013...

Avant les premières gelées, on commence à planter quelques trucs, narcisses jacinthe... Dans un bac fait maison.


Une bonne palette (ou 2) de pavés auto bloquant, posés sur un lit de gravier, de film géotextile et de sable de carrière font une magnifique route de briques rouges.

Rendez-vous au printemps 2014 pour une explosion de fleurs! (En attendant le gazon pousse !)

 

Janvier 2014...

Après 7 mois passés dans la maison, nous avons ralentis le rythme (on l'a bien mérité) en plus nous nous sommes mariés en décembre, le 27.

         
...En attendant le gazon pousse tout seul :o)  Et j'ai amélioré les finitions du panneau solaire thermique avec de la bande alu bitumée...

   
...Cette fois il n'y a plus de fuites et re rendu est bien mieux !    Et la chambre d'amis est légèrement mieux rangée !

  
 
La mezzanine s'est vue doté d'un garde fous, c'est mieux parai t'il ? Il a été réalisé avec des poteaux carrés à 15 € pièce, du câble acier découpé au mètre et des tire-fonds (de 150 et 300 mm) pour se reprendre dans le plancher. La rambarde est réalisée avec des tringles à rideau en bois ! Résultat impec pour un budget imbattable :

(La suite prochainement !)

RETOUR A L'ACCUEIL