Le dépannage en électronique
Mise à jour le 17 septembre 2007
http://matthieu.weber.free.f
Introduction :
Vous allez me dire: "C'est facile de faire du dépannage lorsque l'on a une formation avancée de technicien dépanneur et dix ans de métier derrière soit ! Et puis quand c'est en panne il faut utiliser un matériel élaboré et malgré cela les pannes sont compliquées à trouver et difficile à réparer; ce sont rien que des composants microscopiques et introuvables sur le marché"
Et bien non, je n'ai rien de tout cela, et pourtant j'y arrive bien ! Donc vous y arriverez vous aussi !
...Ma parole, on croirait lire un livre sur la méditation !!
Beaucoup d'appareils en panne, et ce, encore à l'heure actuelle, (mis à par les marques dites "inconnues" à pas cher), méritent de se faire réparer. Mais souvent, le réparateur demande un prix dépassant celui de l'appareil en question ! Ainsi pour les plus courageux d'entre vous, voici un cours de réparation traitant des pannes les plus courantes. Et puis, en prenant un minimum de précautions, vous verrez que cela ne représente aucun risque, et que dans 80% des cas la panne est facilement identifiable !
Pour dénicher une panne vous aurez essentiellement besoin, en plus de quelques uns de vos sens habituels comme la vision, l'odorat et l'ouie, d'un multimètre digital équipé d'un ohmmètre et d'une fonction test diode.
La fonction test diode.
La fonction test diode, symbolisée par un dessin de diode sur le sélecteur de fonctions du multimètre permet de mesurer la tension de seuil dans le sens passant et bloquant (tendant vers l'infini dans ce cas) d'une jonction mesurée entre ses bornes. Il est utilisable pour évaluer l'état des diodes bien sur, mais également celui des transistors, qui apparaissent aux yeux de l'instrument, comme deux diodes montées tête-bêche (entre la base et le collecteur et la base et l'émetteur).
La deuxième fonction bien utile (hormis le voltmètre, ohmmètre et tout ce qui s'en suit) est la fonction testeur de continuité. C'est tout simplement un signal sonore qui est émit par le multimètre si la résistance électrique d'un circuit est inférieure à la centaines d'ohms en général. C'est donc une fonction ohmmètre améliorée, bien pratique pour vérifier la présence ou l'absence de courts-circuits, de faux contacts... Cette fonction, parfois combinée au test diode ou à un des calibre de l'ohmmètre, est symbolisée par un pictogramme ressemblant au mode "alarme" d'une montre digitale. Sur la photo, il s'agit de la deuxième icône entre le symbole ohm et le symbole de la diode.
Voyons à présent quelques méthodes pour rechercher une panne, l'identifier et tester le, ou les composants pouvant êtres incriminés dans celle-ci.
Méthodologie de recherche d'une panne :
Observez les symptômes de la panne. Essayez de les constater par vous même plutôt que de vous les faire décrire. Car la personne vous confiant l'appareil en panne peu très bien avoir omis quelque détail qui a toute son importance pour débuter correctement l'investigation. Ce qui arrive souvent ! ...Un médecin essaye plutôt de demander directement à son patient ce qu'il ressent plutôt qu'à une tierce personne.
Une fois le défaut constaté, travaillez si possible, hors tension (débranchez la prise...) pour localiser la panne. Cela vous évitera les risques d'électrocution. En fait, la plupart des pannes se recherchent avec l'ohmmètre et/ou le testeur de continuité, ou encore simplement "à l'œil", donc nul besoin de travailler sous tension et de prendre de risques inutiles. Dans le cas d'appareils basse tension, faites de même, cela vous évitera de faire un court-circuit par inadvertance et de griller tout le reste du circuit (expérience vécue).
Travailler hors tension permet d'éviter également une aggravation éventuelle de la panne, (l'appareil ne fonctionnant plus normalement), et les risques que cela entraînent.
Vérifiez à l'œil nu dans un premier temps si quelques composants, soudures ou pistes de circuit imprimé n'auraient pas noircis ou ne seraient pas ébréchés. Attention, aux dépôts de poussières pouvant faire penser que certains composants ont cramé alors qu'il n'en est rien. Essayez de sentir si le composant suspect à une odeur de brûlé, genre plastique fondu.
Caractéristiques des pannes pour un type de composant
électronique donné :
Les diodes :
La diode est le semi-conducteur le plus simple.
Généralement la ou les jonctions (diodes doubles,
ponts de diodes...) de ceux-ci se
mettent
plus ou moins en court-circuit. En cas de panne, au test diode ou
à
l'ohmmètre, (valable pour les diodes classiques, zéner,
schotky, tunnel...) le sens bloquant de la diode présentera
une tension de seuil très faible (entre zéro et 200
millivolts), il en est généralement de même pour le
sens passant (la chute de tension mesurée sera peut être
même encore plus faible,
(0,1V par exemple...)). Attention aux diodes schotky qui présente
naturellement des tension de seuil pouvant frôler les 200 millivolts. Dan s ce cas une diode en bon état aura son sens bloquant, bien bloquant (valeur infinie)...
Le test peu se faire "in situ", c'est à dire
directement en mesurant la résistance du composant (circuit hors
tension bien sur). Mais si vous suspectez un
court-circuit, il faudra re-tester la diode une fois celle-ci
dessoudée, car sinon, vous mesurez en plus la
résistance du circuit qui dans certains cas peu être
très faible (diode de roue libre montée en
parallèle d'un transformateur ou d'une self par exemple. Dans de
rare cas, elle peut présenter une tension de seuil infinie dans
les deux sens, du à un courant très important ayant
fissuré et entièrement détruit physiquement la
diode.
Il existe un cas particulier avec les diodes de
très fortes puissances (10 A, 100 A...). Dans ce cas la diode
peu paraître
coupée, ou bien sembler bonne à l'ohmmètre (sens
passant et bloquant ok),
même testé en dehors du circuit ! Elle présente
néanmoins un courant de fuite et est à changer. Ces cas
sont rares fort
heureusement et plutôt rencontrés en
électrotechnique.
Enfin, il faut savoir que la
mise en court-circuit d'une diode, sa défaillance, donc, ou d'un pont de diodes,
(composé de deux à six diodes) provoque
généralement une panne ailleurs : Fusible,
résistance de puissance, transistor...
Les transistors :
Le transistor est un semi-conducteur
généralement composé de deux jonctions, qui
apparaissent aux yeux de l'instrument de mesure, comme deux
diodes montées tête-bêche (entre la base et le
collecteur et la base et
l'émetteur). Vous y appliquerez donc les mêmes tests
qu'avec les diodes, en testant toutes les combinaisons
réalisables avec ces composants à trois pattes (soit 3
tests passant, trois tests bloquants, donc six en tout). Vous trouverez
alors si tout va bien deux valeurs tournant autour de 0,6V,
correspondant aux deux jonctions et éventuellement une valeur de
1,2V si les deux jonctions se suivent.
l'une voir les deux jonctions d'un transistor peuvent se mettre
plus ou moins en court-circuit. Comme pour les diodes, en testant, vous ne devez pas
trouver de court-circuit, mais attention lors des tests "in situ".
(Cf. les précautions de test à prendre avec les diodes).
Les transistors de puissance ; ceux montés sur radiateurs ; ceux présents dans les
alimentations (quelles qu'elles soient) ravissent la palme d'or dans la
catégorie "défaillance". Vous pouvez commencer par eux
vos investigations histoire de gagner du temps !
Les résistances :
Les résistances de faible puissances (1/8, 1/4
voire 1/2W), celles que l'on retrouve en très très grande
quantité sur les circuits imprimés, sont rarement assujettis
aux pannes (sauf suite à la défaillance d'un semi-conducteur ou alors dus à un
très gros défaut de fabrication ou de conception du
montage ! ). Les résistances de puissance sont plus sujettes aux
pannes, pour les même raisons que cités précédemment, mais
également parce qu'elles sont amenées physiquement à
dissiper de la chaleur, et parfois un peu trop pour elles : Elle vont
donc soit se couper, c'est a dire se mettre en circuit ouvert, soit
carrément changer de valeur (généralement pour prendre
une valeur supérieure).
Les tests des résistances à
l'ohmmètre, directement sur le circuit sont fiables pour les
faibles et moyennes valeurs (quelques dizaines à centaines de
kilo ohms). C'est moins vrais pour celles de fortes valeurs, car la
résistance du circuit en lui même n'est plus
négligeable. Ces dernières présentent peu de
risques de panne toutefois. Les valeurs que vous
mesurez sur le circuit devraient "tomber" dans des valeurs standards et
familières (gamme E12), même sans prendre la peine
d'identifier le code couleur de la
résistance testée : Par ex. 22, 27 330 1 10 100 120...
Attention aux inductances (repérées L(xx) sur la
sérigraphie) qui parfois peuvent ressembler physiquement
à des
résistances (valeurs ohmiques très très
faibles dans ce cas).
Les condensateurs chimiques polarisés
:
Les condensateurs électrochimiques sont la cause d'un
nombre relativement important de pannes répondant
généralement à deux critères : 1) La panne
survient au minimum trois ans suivant la fabrication de l'appareil
(Cas de condensateurs de mauvaise qualité, ou
dimensionnés trop juste). 2) La panne se déclare et
empire progressivement avec le temps. Les symptômes de mauvais
fonctionnement peuvent disparaître au bout de quelque minutes
après la mise en marche de l'appareil (mais tout en empirant au
fil des jours, semaines ou mois de cycles d'utilisation de l'appareil).
Dans ce cas on parle de "panne de chauffe". Généralement
un condensateur en fin de vie se repèrera plus à l'œil
et à l'expérience qu'à la mesure
instrumentale.
Néanmoins, en dessoudant le condensateur du circuit et en le
soumettant au capacimètre, on peu arriver a voir une baisse
significative de sa capacité, pouvant entraîner la panne : Par
ex. Nous lisons au capacimètre 0,7 µF au lieu de 1
µF, ce qui peu suffire à déclencher une panne. Car
en effet, c'est plutôt la résistance interne du condensateur
(appelée Résistance Série
Équivalente)
qui augmente avec l'age (fuite, ou altération de
l'électrolyte). Cette résistance commencera à
influencer sur la capacité que lorsqu'elle sera déjà bien
critique. Le test du capacimètre tendra plutôt à
confirmer l'implication ou non du dit composant dans la panne. Le vrai
test, si l'on ne dispose pas d'un testeur de R.S.E., est, (et
très, très souvent cela suffit)... L'observation. Le
condensateur malade va se mettre à chauffer, et de ce fait son
enveloppe plastifiée de couleur verte, marron noir ou bleu va
commencer à se rétracter par le haut. C'est un signe
d'usure, et c'est pourquoi dans certains appareil, il y a des traces de
marqueur sur le sommet des condensateurs : C'est pour mieux
apprécier ce rétreint.
Dans les cas extrêmes, la pression dans le condensateur
augmentant, celui-ci peu s'ouvrir par le sommet (via des évents de
sécurité) en faisant un bruit d'explosion de petit
pétard (Reproductible en branchant par mégarde un
condensateur à l'envers...), voir faire "tomber la chemise !",
c'est à dire éjecter leur enrobage d'aluminium, ce qui
est visuellement impressionnant ! Il
peu également gonfler à sa base et l'on verra
éventuellement apparaître de l'électrolyte (un acide) sur
le circuit imprimé.
En chauffant, le condensateur
malade récupèrera tant bien que mal ses caractéristiques
nominales (soyons clair, il est en fin de vie tout de même), et
la panne peu disparaître au bout de quelques minutes de marche. Les
gros condensateurs (capacité supérieure à 220
µF servent généralement de filtrage d'alimentation,
de ce fait, une faible dérive de leurs caractéristique
n'est pas trop préjudiciable au bon fonctionnement du montage.
En revanches les petites valeurs, et de préférence
travaillant en haute tension: 63V, 250V... Peuvent facilement "planter"
une alimentation à découpage ou une électronique de
traitement de signal...
Concernant les condensateur de filtrages d'alimentation, leur
défaillance provoquera des parasites (audio, vidéo...) ou
des fonctionnement erratiques de l'appareil.
Les autres types de condensateurs (non polarisés) :
Infiniment plus fiables, les condensateurs non
électrochimiques, quel quelles soient leur technologies et
nomenclatures : Tantale, plastique, polyéthylène,
polycarbonate, céramique, LCC, X2, mylar, etc. manifesteront le
plus souvent physiquement leur mécontentement, et ce, par des
fissures ou des éclatements. Ceci est particulièrement
vrais pour les condensateurs travaillant en haute tension (ceux
estampillés 600 volts, ou 250V AC par exemple...). Se
référer éventuellement aux pannes des
alimentations à condensateur série décrites plus
loin dans ce document.
Les batteries ou piles de sauvegardes
:
Les accumulateurs ou piles de sauvegardes soudés sur
les circuits imprimés vont généralement fuir et
couler, corrodant du même coup les pistes avoisinantes, l'accu.
Dans ce cas, faites le remplacement et les réparations
nécessaires. Si l'accu ou la pile est vide (comparez sa
tension nominale inscrite sur celui-ci avec celle du voltmètre),
démontez-le de
l'appareil et rechargez-le extérieurement (A ne pas faire si c'est une
pile !!). Si il ne tient pas la charge, remplacez le. Sinon,
orientez-vous vers le circuit de recharge de l'accumulateur qui doit
être
défectueux (absence de tension aux bornes de l'accu lorsque le
circuit est branché). L'un peut être la cause de
l'autre... J'ai vu dans un circuit d'éclairage de secours le
régulateur rechargeant les accus griller suite à la
défaillance de ces derniers (Il faut dire qu'ils avaient 20
ans). Une pile à plat est à changer... Tout simplement !
Les bobines et les transformateurs :
Les bobines, selfs, inductances, solénoïdes... bref, peu importe le nom que l'on leur
donne peuvent,
(il en est de même pour les transformateurs) soit se
mettre en court-circuit partiel ou total, soit se couper. Cela ne
concerne que les bobinages de puissances, mais tout les types de
transformateurs opérants avec de fortes tensions (110V, 230V...).
Pour un transformateur, c'est généralement son bobinage
le plus fin, (généralement le primaire) qui va couper,
suite a une surtension ou une surcharge du secondaire. Des vibrations
mécaniques importantes provoqueront les même
conséquences. Les bobines sont sujettes a ces même
incidents, pour les même causes. Une bobine en court-circuit
partiel va s'échauffer, dégager de la fumée (c'est
dus au vernis isolant recouvrant le fil du bobinage, qui fond) et
dégager une forte odeur de brûler. Une petite bobine le fera
mais de façon moins spectaculaire.
Les moteurs :
Les moteurs verront un ou plusieurs de leur bobinages se
court-circuiter partiellement (odeurs de brûlé (c'est dus au vernis isolant recouvrant le fil du bobinage, qui fond), étincelles,
fonctionnement au ralenti, vernis des bobines noirci), ou bien verront un ou plusieurs de leur bobinages
coupés. Dans les deux cas, a moins de refaire faire le bobinage (long
et coûteux) il vaut mieux trouver un autre moteur. Autre panne, le
remplacement des charbons en cas d'étincelage
ou de perte de puissance (mais avec les bobines intactes)
est plus facile... Reste enfin le problème d'usure ou d'encrassement du
palier (axes) : Le démonter si possible, le nettoyer à l'essence et le
graisser ou lubrifier.
Les têtes de lectures optiques de platine CD & DVD :
Les électrovannes, les électroaimants :
En plus des problèmes décrits avec les bobines,
il y a le risque de blocage mécanique du à la corrosion de
la partie mobile du dispositif qu'il convient de dégripper et
lubrifier correctement.
Les haut-parleurs :
Les contacteurs, interrupteurs, potentiomètres et relais :
Les circuits intégrés :
Les composants montés en surface (C.M.S. ou M.S.D.) :
Les soudures :
Les circuits imprimés :
Types de pannes courantes en fonction des symptômes
sur un appareil quelconque :
Fonctionnement par
intermittence, faux contact :
Constitue environ un tiers des pannes électroniques. L'appareil
va fonctionner de temps à autre et réagira (en bien ou
en mal) aux (petites!) tapes que l'on lui fera subir. Pour localiser
plus précisément la panne, tapotez un peu partout le
circuit imprimé de l'appareil en panne avec le manche isolant
d'un gros tournevis pour essayer de voir si le comportement de
l'appareil change (l'image d'une TV qui disparaît par exemple...). La
panne se manifeste au plus tôt après 2 à 3
années d'utilisation de l'appareil. La cause en est les
soudures qui "sèchent" c'est à dire qui deviennent mat et
terne et/ou se fissurent (il faut parfois utiliser la loupe pour
pouvoir les débusquer). En effet, le procédé de
soudure industriel "à la vague" n'est pas très
généreux en étain et certaines soudures lâchent
prématurément.
Ce sont plus particulièrement celles soumises à des
contraintes mécaniques ou thermiques (composants volumineux,
connecteurs, transistors ou résistances d'échauffants).
Il suffit de refaire les soudures en y ajoutant de l'étain pour
redonner une seconde jeunesse à ces dernières. Attention
le nouvel étain sans plomb aux normes RoHs apparaît immédiatement comme mat après la soudure. Néanmoins,
celles ci sont fiables, ne vous inquiétez pas ! En cas de doute
sur une fissure craquelée ou non, cela ne coûte rien de rajouter
un peu d'étain, mais gare aux court circuits pour le patachon !
Rien ne se passe à la
mise sous tension :
C'est la deuxième cause la plus fréquente de pannes. Dans
un premier temps, pensez à vérifier les piles, et/ou si
il y a du courant électrique dans la prise. Beaucoup de
personnes m'ont apportées un appareil à dépanner,
avec comme remède simplement les piles à changer ! Si
l'appareil a une alimentation séparée (bloc secteur)
vérifiez que vous mesurez bien une tension à sa sortie.
Faites cela tout en tortillant le câble pour dénicher
d'éventuels faux contacts dans les connecteurs ou le câble
parfois malmenés.
Si vous pensez que c'est l'alimentation en elle même qui est en panne, sachez qu'il en existe trois types :
Composant de l'alimentation (Numérotation décroissante allant de la haute tension à la basse tension régulée et filtrée) | Rôle | Fiabilité relative / reste du circuit |
Type de panne, symptômes | Si tout va bien, à sa suite on a... |
1 Cordon secteur | Alimenter | 95% | Coupure | 230V aux bornes de l'appareil |
2 Fusible | Protection | 80% | Grillé, faux contacts du support | 230V aux bornes de l'interrupteur |
3 Interrupteur | Commuter | 80% | Faux contact | 230V aux bornes du transfo |
4 Transformateur | Abaisser la tension alternative | 90% | Primaire coupé ou beaucoup plus rarement en court-circuit (risque de panne (court-circuit) plus loin) | basse tension(s) alternative(s) au secondaire (entre 5 et 50 volts...) |
5 Diodes ou pont à diodes | AC =>DC | 80% | court-circuit partiel ou total ou beaucoup plus rarement, diode coupée | Tension continue +/- stable lissée par le condensateur |
6 Condensateur de filtrage | 98% | Lisser la tension de sortie | ||
7 Régulateur de tension | Réguler à une valeur donnée | 80% | Circuit ouvert ou Court-circuit, tension incorrecte, instable | Tension continue régulée standard (9V, 5V 12V...) |
Composant de l'alimentation (Numérotation décroissante allant de la haute tension à la basse tension régulée et filtrée) | Rôle | Fiabilité relative / reste du circuit |
Type de panne, symptômes | Si tout va bien, à sa suite on a... |
1 Cordon secteur | Alimenter | 95% | Coupure | 230V aux bornes de l'appareil |
2 Fusible | Protection | 80% | Grillé, faux contacts du support, Très probable court-circuit ailleurs | 230V aux bornes de l'interrupteur |
3 Interrupteur | Commuter | 80% | Faux contact | 230V aux bornes du filtre secteur |
4 filtre secteur | Filtrer les parasites | 99% | Sans objet | 230V aux bornes des résistances |
5 Résistances de puissances (optionnelles) | Limitent le courant d'appel | 37% | Grillent si le pont ou les transistors se court-circuitent | 230V aux bornes pont à diodes |
5 Diodes ou pont à diodes | AC =>DC | 30% | Court-circuit partiel ou total ou beaucoup plus rarement, diode coupée | 300V continus +/- stable et lissée par le condensateur |
6 Condensateur de filtrage | Lisser la tension | 95% | Gonflé, fuites, explosion... | En cas de panne: Tension 300V très instable |
7 Gestionnaire d'alimentation |
Gérer la commandes des circuits, assurer la protection |
85% | Plus alimenté (résistance grillée) ou défaillance quelconque |
Signaux de commandes arrivant aux transistors de puissance |
8 Transistor(s) hacheur(s) | Commander le/les transformateur(s) à découpage(s) | 25% | Court-circuit partiel ou total ou beaucoup plus rarement, diode coupée | Test diode Ok et fusible intact, primaire(s) du transformateur alimenté(s) |
9 Transformateur à découpage | Abaisser la tension alternative ayant été hachée | 90% | Primaire coupé ou beaucoup plus rarement en court-circuit (risque de panne (court-circuit) plus loin) | Basse tension(s) alternative(s) au secondaire (entre 5 et 50 volts...) |
10 Composants 5,6,7 du tableau précédent | Cf. tableau précédent | 96% | Cf. tableau précédent |
La panne disparaît
(progressivement ou non) après quelques (dizaines de) minutes
de fonctionnement :
Il s'agit vraisemblablement d'une "panne de
chauffe". Sans doute un ou des condensateurs usés ou une soudure
sèche qui provoquent la panne. Dans ce cas, se
référer aux chapitres "Les
condensateurs chimiques polarisés" et "Les soudures"
décrits plus haut dans cette page. Si la panne ne semble pas
provenir de la il peu s'agir d'un composant semi-conducteur qui soit en
défaut partiel. A l'aide d'une bombe de givrant, (disponible dans tout magasins électroniques)
sur votre appareil en marche, (fonctionnant à nouveau,
après "son temps de chauffe"), refroidissez les circuits
électroniques (circuits intégrés, transistors,
diodes...) susceptibles de chauffer (attention en mettant les doigts
pour sentir la chaleur, de ne pas vous électrocuter !) . Si la
panne réapparaît après avoir refroidis le composant. Vous
avez trouvé la panne !
La panne survient après
quelques (dizaines de) minutes de fonctionnement :
Il s'agit vraisemblablement d'une "panne de chauffe". Sans
doute un ou
des condensateurs usés ou une soudure sèche qui
provoquent la panne. Après avoir vérifiés
condensateurs et soudures, appliquez la stratégie inverse que
celle décrite précédemment : En pulvérisant
votre givrant (appareil en marche et ayant tourné un peu
jusqu'à ce que la panne se manifeste) Il devrait se
remettre a fonctionner si vous avez givré le composant
défectueux.
Odeur de brûlé, de
plastique fondu, bref "de chaud" :
Il s'agit vraisemblablement d'un court-circuit de
bobinage (Moteur ou TV à tube cathodique par exemple...) ou d'un
composant chauffant excessivement et ayant ou étant en train de
grille. Repérez éventuellement un dégagement de
fumée : bobines en court-circuit, résistances
surchargée et surchauffantes, transistors en court-circuit.
Déterminez, si il y en a, la provenance de l'odeur, appareil
éteint et débranché. Cherchez des traces de
brûlures, de calcinations, de composants fondus.... Attention à la poussière
qui peut provoquer : Des odeurs de brûlé, et laisser des traces
marron de poussière chauffées sur les parois internes de
l'appareil. Ce ne sont pas des symptômes de pannes, mais jetez un coup
d'œil aux silhouettes des composant dans tout les cas, ne sait t'ont
jamais...
Cas de pannes courantes sur un téléviseur L.C.D. & à tube cathodique :
Concernant les téléviseurs à tube cathodiques, bien qu'obsolètes, j'ai décidé de laisser en guise d'archive les données de cet article. Ainsi certaines pannes décrites ici seront typiques des écrans à tube. Les articles traitants de la sorte seront mentionnés (Tube cathodique). Je vais être honnête, le téléviseur à tube cathodique est l'engin représentant le plus de risques, sur au moins 30% du circuit imprimé, se baladent des tensions allant de 100 à 300V avec des pic de 1500 V !
Le tube cathodique est remplis, ou plutôt vide d'air, donc il est relativement fragile, à l'arrière, près du connecteur, mais le risque d'implosion est faible si on fait attention, et en 2000, tout les TV, et même les plus anciens ( se méfier quand même des TV noir et blancs 1ère génération avant le transistor ) sont intégralement protégés contre les projections de verre dû à l'implosion du tube. En résumé, vous ne risquez rien de ce côté, sinon de rendre le tube inopérant.
Une TV à tube cathodique renferme un transformateur très haute tension, dit THT, produisant une tension ( d'accélération ) de l'ordre de 25 000 volts, mais vous ne risquez pas de la rencontrer sur le circuit imprimé, car elle est directement acheminée depuis la THT, au tube, via un câble de 0,5 cm de diamètre, et une ventouse reliée au tube.
L'alimentation est sûrement en cause, vérifiez le fusible, le transistor de puissance situé dans l'alimentation ( il est monté sur un dissipateur thermique ), les résistances de puissances, les diodes de puissance et/ou le pont à diodes, vérifiez aussi l'état des condensateurs chimiques ou non, aux environ de l'alimentation. Si le fusible est grillé, changez-le mais vérifiez quand même les composants décrits précédemment car il y à de fortes chances qu'il re-grille ( diode ou transistor en court-circuit ).
Cela vient soit du transistor qui alimente le transformateur haute tension, ( la THT ), soit de sa commande. Vérifiez le transistor de puissance situé près de la THT, les diodes, vérifiez surtout les condensateurs, en particulier pour les TV Philips ( tout les types : non polarisés et autres situés près de la THT ). Si le transistor grille à nouveau, changez la THT. Attention, déchargez la THT, après avoir débranché le poste en faisant contact entre l'extrémité du câble ( celui de la ventouse ) et le tube ( recouvert de graphite conducteur relié à la masse du châssis) vous éviterez ainsi de vous prendre, par mégarde, une (courte) décharge de 25 000 V !
Si le transistor n'est pas en cause, vérifiez sur sa base, à l'oscilloscope, si il reçoit une tension de commande ( signal carré ). Si ce n'est pas le cas, vérifiez le circuit en amont, et vérifiez les soudures ! !
C'est le cas typique d'un ou de plusieurs condensateurs malades. En effet, ceux-ci vieillissent plus ou moins vite, et certains peuvent lâcher au bout de 3 ans d'utilisation continue ( due mode veille d'une TV par exemple ). Les condensateurs concernés sont les électrochimiques ( ou dits "électrolytiques" ). Ceux qu'il faut changer se reconnaissent facilement, car en chauffant, le plastique qui les recouvrent se rétrécie. Sur un condensateur en bon état, le plastique recouvre une partie du sommet du cylindre ( en aluminium ) et laisse donc apparaître un "rond brillant" qui ne fait jamais le diamètre du cylindre. Quand le plastique à fondus, ce rond est plus grand qu'avant, ( on le remarque à la poussière, et il se peut que le plastique n'arrive plus en haut du cylindre ). Il faut changer, le, ou les condensateurs incriminés. Attention, vérifiez quand même au capacimètre, certains condensateurs peuvent paraître malades sans l'être !
L'oscillateur trame, ( balayage vertical de l'écran ) est en cause. Cela vient très souvent de "soudures sèches" ( craquelées, au fil des ans ) ou alors d'une panne de l'oscillateur lui-même. Ce composant aux nombreuses pattes nommé "multi watt", est monté sur un radiateur ( un dissipateur thermique, constitué d'un morceau d'aluminium de couleur noire ou naturel au formes plus ou moins élaborées. Généralement dans les TV, il s'agit, d'une simple tôle d'aluminium ! ). L'oscillateur peut aussi se présenter plus rarement sous la forme d'un circuit intégré standard ( à 2 rangées de broches, D.I.L. ) le plus souvent caché sous un radiateur, lui même soudé sur le circuit imprimé.
Si la panne perdure, vérifiez également si une résistance n'a pas grille dans le circuit d'alimentation du composant ( contrôlez les voltages aux bornes de ce dernier, à l'aide de la fiche technique récupérée sur le site du fabriquant ). . . Cas vécu !
Les bobines de déviations situées sur le tube sont en court-circuit plus ou moins total. Essayez de changer le tube ou de réparer les bobines. Attention ! En cas de remplacement il faut utiliser le même modèle de tube.
Il y à plusieurs cas de pannes, j'ai donc construit un tableau pour faciliter le diagnostic. . .
Pour chaque entrée sélectionnée, voila ce qui se passe au niveau de l'image si : | Tuner Analogique | Tuner TNT | Signal R.V.B. | Composite / S-vidéo | HDMI | Les 3 filaments derrière le tube cathodique brillent |
L'ampli vidéo / le driver du L.C.D. est H.S. | Pas d'image ou image incomplète, coupée en 2, en 4 etc. | Oui | ||||
Le décodeur couleur analogique est H.S. | Pb de couleurs | OK | Pb de couleurs | OK | Oui | |
Le décodeur couleur numérique est H.S | OK | Pb de couleurs | OK | Pb de couleurs ou OK | Oui | |
Le(s) canon(s) à électrons est H.S. | Il manque une ou plusieurs des 3 couleurs R.V.B. | Pas tous / aucun | ||||
Le tuner analogique est H.S. | Neige ou pas d'image | OK | Oui | |||
Le tuner TNT est H.S. | OK | Pas d'image | OK | Oui | ||
Faux contacts connectiques de la dalle L.C.D. | Il manque des lignes ou des colonnes dans l'image | N/A | ||||
Rétro éclairage du L.C.D. H.S. | L'image est extrêmement sombre ou très partiellement visible qu'en pleine lumière | N/A |
Quelques explications :
- Le tuner, c'est la prise antenne si vous préférez !
- Les signaux vidéo Rouge, Vert, Bleu peuvent êtres délivrés par un vieux MO5 TO5, ou un lecteur DVD. Ces entrées se font soit par l'une des 2 prises péritel, soit par 3 prises RCA aux trois couleurs citées, et nommées "Y", "B", "V" ou encore "R", "V", "B".
- Le composite / S-vidéo peut être délivré par un magnétoscope, lecteur DVD ou un caméscope (utilisation de la prise péritel).
- La prise S-vidéo est une mini prise DIN à 4 broches, la prise vidéo composite est une RCA jaune.
- Dans le cas des anciens TV à tubes cathodiques, les filaments du tube, ( appelés cannons à électrons ) sont situés dans le tube, à l'arrière, près du connecteur. Ils sont au nombre de 3, et on peut les voir s'allumer ( en jaune/blanc ). Si ils ne s'allument pas, soit le tube est HS, soit la commande des filaments est HS ( mesurez la tension aux bornes des filaments ( sur le connecteur du tube. Elle doit être d'environ environ 6V ) ). Un canon à électrons ne grille que très rarement.- Les décodeurs couleur sont des circuits intégrés en boîtier D.I.L. ou C.M.S. comportant de nombreuses broches (parfois 40).
- L'ampli vidéo (tube analogique), est constitué de 3 transistors en boîtier TO-220 situés sur le petit circuit intégré fixé juste à l'arrière du tube.
- Les tuners, ce sont un ou deux boîtiers métalliques situés tout près (ou incluant) le connecteur d'antenne.
Sûrement une panne du tuner qu'il faut changer, ou bien son alimentation (cherchez dans ce cas une résistance qui aurait grillée).
Après avoir éloigné toute source de champ électromagnétique, ( aimants, haut parleurs, ampli, etc. ) éteignez le poste, et rallumez-le plusieurs fois de suite, en attendant 10 minutes entre chaque. Si ce n'est pas mieux, le circuit de démagnétisation est en panne. Ouvrez le poste, près de l'alimentation, changez le posistor, un composant dans un boîtier rectangulaire blanc ou noir de 2 cm de côté muni de 3 pattes; il est relié à 2 ou 4 câbles faisant le tour du tube, chargés de le démagnétiser au démarrage.
Changez le microprocesseur en cause, ( celui situé près du clavier de commandes par exemple ). A l'oscilloscope, on remarque qu'il n'y a plus de signaux qui transitent (Bus I2C, ports...). Vérifiez quand même si il est bien alimenté ( 5 ou 12 V en général ), et si le quartz oscille, ( généralement, à 3 Mhz ). Sinon, le µproc. coûte de 20 à 50 euros, si on peu en trouver un !
L'alimentation se met "en protection" et disjoncte sans arrêts, car elle n'arrive pas à fournir les tensions suffisantes au fonctionnement du poste. Dans ce cas, changez les condensateurs chimiques de l'alimentation. Autre possibilité : Une alimentation à découpage à besoin d'être "chargée" pour pouvoir fonctionner. Si par exemple le + 5 V ne débite pas ( par exemple, un fusible ou une résistance externe à l'alimentation, en série avec la charge, grille ), l'alimentation va se mettre en protection. C'est le cas par exemple des alimentations de PC ! Pour les tester, il faut faire débiter quelques centaines de milliampères au + 5 V.
Cas de pannes courantes sur un téléviseur magnétoscope à cassettes :
En 2008, le magnétoscope cède progressivement sa place au lecteurs enregistreurs DVD / disque durs de salon, néanmoins, je laisse à disposition ces articles sur le site en guise d'archives.
Le magnétoscope possède une alimentation bien protégée, et le reste de l'électronique travaille à des tensions inférieures à 30 V, il n'y a donc aucun risque à travailler sous tension à condition de ne pas toucher à l'alimentation. Cette dernière, de plus en plus à découpage (par opposition au transformateur classique) est confinée dans un boîtier en métal. Un magnétoscope est rempli de pièces mécaniques fragiles, donc au moins 30% des cas de panne sera dû à une pièce cassée : vive la colle forte ! Les pannes électroniques restent rarissimes comparé au pannes mécaniques.
Le tambour de lecture est sale, nettoyez-le tout autour avec un mouchoir imbibé d'alcool à 90°, c'est beaucoup plus efficace que les cassettes de nettoyages, mais ici, faut ouvrir l'appareil ! Attention ! Attendez cinq minutes que le tambour sèche avant de remettre une cassette, sinon la bande se collera à celui-ci et ce sera la pagaille !
Si le remède précédent reste inefficace, repérez les 2 grandes vis à tête : (-o-) situées de part et d'autre du tambour. Tournez-les délicatement jusqu'à l'obtention d'une bonne image. Attention, selon la provenance des cassettes, une bande peut apparaître en bas de l'image, ceci est normal.
La tension de la bande est trop faible, lorsqu'une cassette tourne, à gauche, avant que la bande passe par le tambour, elle touche un "palpeur" qui régule la tension de la bande, c'est une pièce qui se rabat quand la cassette est éjectée. En poussant légèrement cette pièce, on remarque que l'image s'améliore. Cette pièce est tendue par un ressort (essoufflé), il suffit de le tendre un peu plus pour résoudre le problème puis de suivre les instructions des pannes précédentes si l'image n'est pas encore correcte.
Si le magnétoscope est alimenté par une alimentation à découpage (sans gros transformateur, et boîtier métallique) : Voir l'article sur les condensateurs électrochimiques. Dans le cas d'une alimentation classique, changer simplement le fusible et vérifiez le transformateur et les régulateurs.
Cas de de pannes courantes sur un lecteur/enregistreur de CD ou DVD :
Le lecteur de galette connaît trois cas classiques de pannes: Soit un problème de reconnaissance du CD, soit le CD "saute", ou bien encore, un problème avec le tiroir.
Car alimenté en basse tension, on peut travailler avec l'appareil sous tension, mais attention à ne pas regarder dans la lentille du laser lorsque le CD ou le DVD est lut ! Même si celui-ci est parfois invisible (infrarouge proche pour les CD audio et CD ROMs), cela peut être dangereux pour la vue. Le fait de mettre un CD dans le lecteur lorsqu'il tourne réduit tout risques.
Commencer par bien nettoyer votre CD, le lecteur, et plus particulièrement la lentille de la tête laser à l'aide d'alcool à 90°.
Si cela ne marche pas, il faut sûrement reprendre les réglages de l'asservissement (convergence) de la tête laser. En effet, les petites lamelles à ressort servants à suspendre la lentille du laser perdent de leur souplesse avec le temps.
Repérez au marqueur ou au Blanco la position des potentiomètres ajustables situés sur le circuit imprimé relié à la tête laser par une nappe ou une liasse de fils fins, repérez également celui ou ceux se trouvant (éventuellement) sur la tête de lecture laser elle-même. Ce(s) dernier(s) sont en C.M.S., il faudra les régler en les tournant délicatement et tout doucement.
Mettez un disque dans le lecteur et lancez la lecture.
- Dans le cas où le lecteur ne trouve pas le CD, sollicitez régulièrement le bouton "play" et tournez légèrement le potentiomètre C.M.S. situé sur la tête laser avec un tournevis fin, en allant dans un sens puis de l'autre. Si le CD accroche ou n'en est pas loin, c'est bon, vous pouvez passer au réglage suivant, si besoin. Si il n'y a pas du tout de mieux, ramenez le curseur à sa position d'origine que vous avez marquée au marqueur et passez au réglage suivant.
Procédez ainsi de suite en continuant les réglages avec les ajustables présents sur la carte électronique, si il y en a.
Il peut également arriver (très rarement) que la nappe, ou les câbles alimentant les bobines orientant la lentille du laser soient coupés. Procédez à la réparation comme pour un bobinage grillé (voir : "Les haut parleurs" décrits plus haut).
- Dans le cas où le CD saute de temps en temps, vous n'avez qu'à appuyer sur "play" une seule fois et retoucher légèrement les réglages. Mais avant de faire cela, essayez de graisser toutes les pièces mécaniques (crémaillères, roues dentées et vis sans fin) cela peut être la cause du problème !
Attention : Le réglage est délicat et demande vraiment de la patience. Essayez plusieurs disques pour peaufiner les réglages ! Testez également la 1ère chanson ou vidéo, et celle en fin de CD.
Remarque : Les lecteurs DVD ont deux vis de réglages sur la tête laser. Chacune gérant un des deux lasers enchâssés dans la tête laser. Le laser émettant des infrarouges proches (faisceau a peine visible à l'œil nu) est celui qui lit les CD audio et les CD ROMs. Le laser émettant un faisceau rouge est celui qui lit les DVD.
Remarque : Les lecteurs DVD Blue-Ray ont une vis supplémentaire, s'occupant de la convergence d'un 3ème laser, le bleu, destiné au Blue-Ray.
Remarque : Beaucoup de lecteurs n'acceptent d'origine pas les CD-RW ( réinscriptibles ) et certains CD-R.
Vérifiez que rien coincé, encrassé et que les capteurs de fin de course situé dans la crémaillère sont bien opérationnels (testeur de continuité).
Reprenez, en considérant que le "CD saute", les réglages décrits dans la rubrique : "Le lecteur affiche "NO DISC" après avoir vainement tenté de lire un disque, ou alors il saute même avec un CD en bon état et propre".
http://matthieu.weber.free.fr